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MAXIMILIEN BACHELART

Dr en Psychologie

&

Psychothérapeute

« Si vous n'êtes pas capable d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine. »

Sidonie Gabrielle Colette

MON APPROCHE

Les recettes du Doc
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Ici je vais tracer les grandes lignes de ma pratique, elles n’engagent que moi et me sont propres.


Je fais partie d’une génération moins dogmatique que les précédentes et face au foisonnement de types d’interventions psychologiques j’ai alors dû me positionner. Tout ne se vaut pas et au-delà d’un certain marketing accompagnant certaines thérapies j’ai pris le temps, au fil des années, d’assembler des éléments agissants à différents niveaux. Mon ambition est de travailler avec ce qu’il y a sous la main, en fonction de la demande et d’appliquer une démarche sur-mesure auprès de chacun. J’ai une approche intégrative de la psychothérapie.


Un travail thérapeutique court est parfois suffisant (5 à 10 séances), le plus souvent il engage plusieurs mois, car les difficultés tombent rarement du ciel et ce qui fait parfois problème depuis des décennies n’est que très difficilement réglable en quelques minutes. Néanmoins ma pratique s’oriente rarement vers les longs suivis, ma vision des choses étant qu’un suivi au-delà de 5 ans devrait questionner la personne qui vient consulter, mais aussi son thérapeute. Un phénomène doit irrémédiablement advenir entre eux : un minimum de bien-être, de sécurité, le style du thérapeute doit convenir à celui qui consulte. Pour ma part, j’ai coutume de verbaliser et faire verbaliser les personnes que je rencontre afin qu’elles puissent me dire ce qu’elles attendent, ce dont elles ont besoin afin de m’adapter au mieux.


Ma pratique est active, je ne suis pas partisan de longs silences pesants, mon but étant qu’une collaboration suffisante, sécurisante et bienveillante permette un travail optimal. Il y a parfois des choses à comprendre, un sens à découvrir dans nos habitudes qui parfois nous desservent et depuis longtemps. À d’autres moments, le sens n’est pas à chercher, il suffit de modifier certaines choses et le sens de nos conduites se manifestera de lui-même par la suite. Pour ce faire, je travaille dans « l’ici et maintenant » tout en sachant que plusieurs éléments qui font souffrance sont parfois reliés au passé.


A ma disposition j’utilise :


- l’accompagnement psychologique, qui reste ponctuel et qui vise à cheminer ensemble dans la résolution de difficultés présentes ;


- des éléments cognitivo-comportementaux et systémiques qui servent à cibler certaines pensées, certains comportements ou interactions avec l’environnement ;


- l’hypnose, si l’indication me paraît appropriée : elle vise à se centrer sur les ressentis du corps et à laisser se déployer des solutions qu’on n’aurait pas soupçonnées. Cette pratique ne permet pas de reprendre contact avec une vérité en soi, mais avec une vérité pour le sujet, elle est utilisée pour accompagner les traumatismes, les douleurs et l’anxiété parmi d’autres indications ;


- une pratique humaniste et existentielle qui vise à accompagner l’autre à trouver son propre chemin, à se frayer sa route en fonction de ses propres besoins, de ses propres limites. Je vise le développement de ressources et une compréhension d’un sens du chemin parcouru. L’idée étant d’habiter peu à peu une existence « ontologique » et non standard, c’est-à-dire juste au sens personnel et non une vie déterminée par la volonté d’autrui, des proches ou d’un environnement.



Selon moi, certaines techniques séduisantes par leur aspect radical ne permettent pas forcément de "régler" une difficulté plus globale. Des problèmes de concentration ou des douleurs ne peuvent parfois pas se réduire avec l'utilisation d'une technique visant spécifiquement ces symptômes. Ne jamais venir à bouts d’objectifs que l’on s’est fixé, avoir des difficultés à s'engager, des problèmes de sommeil, se sentir anxieux, en colère ou déprimé ne sont pas toujours des cibles de traitement à privilégier, on observe parfois des résistances au changement durant les séances car ces signes sont souvent porteurs de sens.

L'insomnie peut cacher une peur, la colère un choix de vie non assumé, il en est de même pour la dépression ou toute autre manifestation qui sont très souvent des bourgeonnements de difficultés localisées plus en amont.

En ce sens, il n'est pas toujours logique de vouloir éradiquer dans l'urgence ce qui résiste et qui n'est peut-être pas là pour rien. Des explications de la part du thérapeute et le dévoilement des doutes et craintes par le patient sont donc à encourager entre thérapeute et patient.


Il est donc possible de "travailler" des symptômes (et c'est parfois suffisant et efficace) mais il est souvent nécessaire de découvrir ce que les psy appellent la ou les "problématiques", à savoir ces nœuds inconscients ou à demi conscients qui tournent en boucle. Ces nœuds font souffrir parce que le sujet est amené à se retrouver pris dans des situations similaires au fil des années : sentiment d'être toujours abandonné, raillé, jugé, besoin de trop travailler, sentiment d'imperfection, évitement des situations d'engagement... Toute sorte de schémas qui tendraient à se répéter et malgré la volonté du sujet lui-même. Ces schémas ont tendance à se répéter et à se manifester dans le style relationnel durant les séances, c'est pourquoi une bonne relation doit s'établir au départ entre thérapeute et patient afin de faire quelque chose de cette matière essentielle. Pour cela j'ai coutume d'encourager le patient à verbaliser ce qu'il ressent dans la relation au moment présent et depuis le début du suivi afin de comprendre par analogie ce qu'il peut ressentir de similaire auprès d'autres personnes de son entourage ou dans d'autres situations.



J’ai une façon de travailler assez pragmatique, proposant également aux personnes que je rencontre de faire leur part du chemin. J’estime également qu’aller voir un psychothérapeute doit se voir, ça n’est pas qu’un échange verbal, mais cela doit porter ses fruits dans le quotidien des gens. Si rien de pertinent ne se transforme c'est peut-être parce que l'intellectuel prend le pas sur la vraie vie de tous les jours. De plus en plus de personnes viennent consulter un psychologue dans l’espoir caché qu’il pourra résoudre vite et sans effort des difficultés installées depuis longtemps. En somme, on paye parfois pour prendre un raccourci… mais une chose est sûre : il y a des efforts que nous devons faire et qu’aucun thérapeute ne pourra faire à notre place. Apprendre à lâcher prise, se rendre compte de notre façon de voir les choses, travailler notre manière d’interagir avec les événements, comprendre nos besoins, sortir de l’instantanéité sont par exemple des choses qui se travaillent et qui nécessitent une pratique au départ régulière. Un investissement, pas forcément fastidieux mais quelque chose qui s’exerce avec régularité comme des étirements matinaux : c’est parfois simple, à d’autres moments moins, c’est parfois une hygiène de vie comme le brossage de dents…

Le psychothérapeute lègue un savoir mais aussi les modalités d’une expérience que son patient enclenchera lui-même. On peut lire des thèses sur la natation, on devra tout de même mettre un pied dans l’eau puis le corps entier pour « ressentir » l’acte de nager. Le maître nageur peut tout au mieux encourager, formuler, rassurer mais la deuxième étape est celle du nageur face à lui-même qui va apprendre intuitivement à laisser son corps se positionner pour flotter à la surface.

Chronique radio Beur FM
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LE PUBLIC

Je propose des consultations individuelles de 45 minutes à Rozay-en-Brie (77540). Le rythme est à définir, la majorité du temps les personnes viennent environ toutes les deux semaines. Se voir trop souvent n’est pas toujours bien utile, se voir trop peu devient aussi un frein inverse. L'important est qu'il se passe quelque chose entre les séances (comprendre, voir autrement, constater des choses différentes autour de nous, oser, etc).

 

Je propose également des consultations familiales et de couple d’une heure et demi à une fréquence souvent plus espacée d’environ trois semaines à un mois.

 

Les couples :

Je rencontre les couples parfois confrontés à des crises liées à des moments clefs de leur évolution. L'idéal serait de les rencontrer un peu avant, mais on ne décide pas de tout !

 

Les enfants :

Je rencontre peu d'enfants seuls pour plusieurs raisons. La première est que la majorité des enfants sont peu à l'aise à l'idée de devoir parler ou d'être interrogé par un adulte qu'ils ne connaissent pas et qui plus est un psy ! Deuxièmement les parents, les frères et soeurs et d'autres membres de la famille me sont parfois d'une aide précieuse pour espérer comprendre ce qu'il se passe. Pour aller plus loin, disons même que l'objectif n'est pas que je comprenne pour réparer la panne comme le garagiste... mais d'aider les familles à mobiliser leurs propres ressources. En somme, l'idéal est d'aider les parents à aider les enfants. En ce sens je propose assez souvent aux parents de venir, les enfants n'ont pas toujours les mots pour mettre du sens sur ce qu'ils vivent ou font et les parents sont d'une grande aide pour faire évoluer les choses.

 

Et donc la famille :

Les consultations s'adressent souvent à un membre en souffrance, peuvent permettre de faire évoluer des relations insatisfaisantes, mais peuvent aussi concerner la famille plus largement lorsqu'elle est confrontée à une situation difficile. Je m’intéresse alors aux relations et contextes dans lesquels les différents membres de la famille évoluent plutôt que de me centrer sur une personne en particulier. Il est évident que le problème d'un des membres vient parfois impacter les relations et donc les autres membres de la famille. L’évolution et pourquoi pas la résolution du problème passe alors plus facilement par la famille puisque le problème est alors partagé par plusieurs personnes ! Les familles ont la capacité de surmonter de nombreuses difficultés, mais peuvent parfois ne plus réussir à les absorber sans encombre. Prenons l'exemple d'un mari au chômage, ça n'est pas un motif de consultation, sauf si la tristesse devient telle que toute la famille s'attriste et se sent impactée par une morosité qui tend à "contaminer" l'ambiance, le quotidien, les sorties, les sujets de conversation... un enfant qui veut s'autonomiser est possiblement un adolescent classique ! mais les choses peuvent se compliquer si le moment est normalement venu pour lui de s'envoler du nid et qu'il ne semble pas s'en préoccuper pendant que ses parents tentent de lui faire prendre conscience de cela...

 

Le travail en réseau auprès de mes collègues prend une part dans mon activité hebdomadaire, avec plusieurs médecins, psychologues, orthophonistes et ostéopathes de Seine & Marne qui me font confiance en m’orientant leurs patients.

Mes productions professionnelles

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10 bis rue de Vilpré
77540 Rozay-en-Brie

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